Une grosse patate en plein dans la tête. C'est comme ça que le film démarre. Pas de chichis ni d'hésitation, la couleur est annoncé dès la première scène : pas le temps d'enfiler ses gants on est déjà à fond dans le combat, sur la pointe des pieds, à l'affût. Le rythme est infernal, soutenu par une bande son brutalement rock & roll. Toutes les apparentes acalmies ne sont que des feintes, qui ne font que rendre encore plus violent le direct du gauche qui arrive.
Du début, à la fin, on se fait pilonner, frapper de tous les côtés, au coeur, aux tripes, partout. Le KO menace d'arriver à tout instant. On ne maîtrise plus rien, on est dans les cordes, enfoncé dans notre fauteuil, tendu comme un string, et la pression n'en finit plus de monter à une vitesse affolante. Jusqu'au climax, le combat final, qu'on est obligé de reconnaître qu'il est formellement très classique, et sans doute pas au niveau de tout le reste du film ; mais il est tellement bien amené que toute résistance est futile : on se laissera forcément prendre au jeu. Et ce n'est que tout au bout de l'épuisement émotionnel qu'enfin, le combat touche à sa fin.
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1 commentaire:
Gagné, j'avais déjà envie de le voir, et maintenant tu m'as encore plus donné envie...
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