mardi 22 mars 2011

I'm the one who's fighting, not you!

Une grosse patate en plein dans la tête. C'est comme ça que le film démarre. Pas de chichis ni d'hésitation, la couleur est annoncé dès la première scène : pas le temps d'enfiler ses gants on est déjà à fond dans le combat, sur la pointe des pieds, à l'affût. Le rythme est infernal, soutenu par une bande son brutalement rock & roll. Toutes les apparentes acalmies ne sont que des feintes, qui ne font que rendre encore plus violent le direct du gauche qui arrive.
Du début, à la fin, on se fait pilonner, frapper de tous les côtés, au coeur, aux tripes, partout. Le KO menace d'arriver à tout instant. On ne maîtrise plus rien, on est dans les cordes, enfoncé dans notre fauteuil, tendu comme un string, et la pression n'en finit plus de monter à une vitesse affolante. Jusqu'au climax, le combat final, qu'on est obligé de reconnaître qu'il est formellement très classique, et sans doute pas au niveau de tout le reste du film ; mais il est tellement bien amené que toute résistance est futile : on se laissera forcément prendre au jeu. Et ce n'est que tout au bout de l'épuisement émotionnel qu'enfin, le combat touche à sa fin.
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1 commentaire:

Fabien a dit…

Gagné, j'avais déjà envie de le voir, et maintenant tu m'as encore plus donné envie...