samedi 5 mars 2011

We all complete.

Il y a pire qu'être condamné à mourir ; c'est être condamné à ne pas vivre.

On ne sait que dire pour parler d'un film comme celui-ci, dont toute la force se situe dans les non-dits. Devrait-on se risquer à révéler ce que le film lui-même ne révèle jamais ?

Ces personnages et cette histoire sont d'une beauté toute simple, d'autant plus chavirante qu'ils semblent vivre en nous, dans notre propre conscience. L'Angleterre du siècle dernier, contexte innatendu d'un scénario qui tend vers l'anticipation, confère au film un calme, une tranquilité étrangement apaisants. Dans ce théâtre, c'est sans un bruit que se déroule devant nos yeux une histoire d'amour dans la plus belle veine de ce que le cinéma peut nous offrir. C'est sans même un murmure qu'elle avance vers sa conclusion déchirante. Et l'on sort de la salle rempli d'un serein désespoir, dont on a bien du mal à se défaire.

Aucun commentaire: