jeudi 5 mai 2011

You know what the bush is about?

La violence. Rien que la violence. Lancinante, bruyante, silencieuse, inéluctable. La douleur est une illusion, le réconfort est une illusion, la peur est une illusion. Seule la violence est concrète.

Pas d’échappatoir. Ou alors, si : le chaos. Le seul qui ne choisisse pas ses victimes. Finalement, dans cette histoire, l’horreur, la vraie, n’apparaît que lorsque le besoin de protection maternel prend le dessus sur le chaos : en introduisant des valeurs sociétales dans ce monde anarchique, il transforme les animaux en hommes ; il transforme l’instinct de survie en instinct meurtrier. Il rend possible le concept même d’injustice.

Animal Kingdom, une apologie de la pensée du Joker ? Sans doute bien plus que ça. Au final, on n’est sur que d’une chose : dans cet enfer-là, le seul moyen de se délivrer de la violence, c’est d’y plonger.

Aucun commentaire: