samedi 30 avril 2011

Welcome back.

Les vingt dernières minutes de la honte.

C’était pas trop mal parti, pourtant. Pas de quoi se relever la nuit non plus, mais bon : le concept, bien que légèrement capillo-tracté, est plutôt intéressant, une sorte de huis-clos-mais-pas-trop joliment nerveux et perturbant. Et l’on est déjà près à excuser une morale typée post-9/11 que l’on devine particulièrement douteuse.

Puis viennent ces fameuses 20 dernières minutes. À ce moment, l’histoire est terminée, il n’y a plus rien à dire ; on sent comme un flottement dans la salle, une incompréhension généralisée face à un récit qui refuse de se conclure. Et là, ça part totalement en live. Un twist final inimaginable de ridicule vient torpiller toute la crédibilité de ce qui a précédé, et le film s’écroule comme une merde dans des considérations pseudo-métaphysiques de comptoir qui ne peuvent rien inspirer d’autre que la consternation la plus profonde (et il n’est pas difficile de percevoir que les acteurs eux-mêmes n’y croient pas une seule seconde).

Alors bon, avant cela, il y a quand même 1h10 plutôt plaisante à passer. Mais bon sang, tout de même, quelle frustration...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

De toute façon, j'ai arrêté de regarder les films qui s'apellent "*code*" ou "*hack*" etc ... Ces films sont malheuresuement toujours bourrés de clichés ou n'on aucun rapport avec leur titre

Julie a dit…

Là Garrik, je penchais pour l'hypothèse "aucun rapport avec leur titre", ou presque.
Bon, du coup j'hésite, moi le pitch de départ m'attirait bien (tout en sachant que ça allait rester du blockbuster, hein, je m'attendais pas à aller voir LE film de 2011).
Tant pis, je dépenserai mes euros pour autre chose.

Florian a dit…

Garrik> tu fais un faux procès au film, là. Tu vois ça avec ton oeil de geek invétéré qui frétille de l'oreille dès qu'il entend le mot "code" :P, mais en l’occurrence, le titre n'a rien d'opportuniste ni de hors sujet. C'est ailleurs, que ça pêche.

Julie> Précisément, ce qui est bien au début, c'est que ce n'est *pas* un blockbuster. Il y a bien quelques explosions de temps en temps, mais ça reste une production modeste, et l'aspect grand spectacle est loin d'être sa priorité ; l'intérêt du film, c'est vraiment son concept et la réflexion qui va autour. D'où la frustration quand le concept en question finit par s'effondrer sur lui même...