mardi 12 avril 2011

Continue de chercher.

Le spectacle vivant filmé sans le moindre compromis, sans aucun sacrifice, dans toute sa sensualité et toute son intensité. Vous en rêviez, mais vous étiez convaincus que c'était tout simplement impossible ; pourtant, Win Wenders l'a fait. Et de quelle manière !

C'est évidemment la 3D qui rend ce miracle possible. Pour tous ceux qui restent à convaincre que non, définitivement non, la 3D n'est pas qu'un gadget de parc d'attraction : c'est ce film-là qui vous fera définitivement changer d'avis. Plus que tout aspect spectaculaire, bien plus que le simple "wow factor", c'est la qualité première de la captation stéréoscopique qui est ici poussée à son paroxysme : la présence des danseurs est tout bonnement confondante. On ne peut pas humainement renforcer au-delà de ce que fait ce film l'illusion que les protagonistes se trouvent physiquement devant nous. Grâce à une captation d'une simplicité et d'une sobriété absolues (une seule et même focale utilisée tout le long du film, des mouvements de caméra très lent), on est littéralement transporté sur scène, au milieu des danseurs. Vous ne vivrez ça nulle part ailleurs.

Pour le reste, je ne me risquerait certainement pas à essayer de commenter le contenu à proprement parler du film. L'oeuvre de Pina Bausch est ce qu'elle est, et elle se passera volontiers de mon avis, forcément ridicule, réducteur et insignifiant. Je me contenterai donc donner ce conseil : que vous aimiez la danse contemporaine ou non, que vous connaissiez Pina Bausch ou non, allez voir ce film à tout prix, et allez le voir en 3D. Ce qu'il a à vous offrir est bien trop précieux pour que vous puissiez vous permettre de le rater.

3 commentaires:

Fabien a dit…

"c'est la qualité première de la captation stéréoscopique qui est ici poussée à son paroxysme"
Tu as eu un rabais sur les mots de plus de 3 syllabes? :-)

Florian a dit…

Ça te dérange, que j'utilise des mots sofistikés ?
(Et dis toi que t'as rien vu : je viens de relire le brouillon de ma critique de Rio, et il y a une phrase avec laquelle j'ai cru que j'allais m'auto-faire exploser la tête à force d'utiliser des mots trop compliqués -___-)

Jack Nigga a dit…

I DID NOT MEAAAAAAAAAAAN
TO BLOW YOUR MIIIIIIIIIIND
BUT THAT SHOULD HAPPEN TO ME
ALL THE TIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIME