jeudi 9 juin 2011

Miaou, eh, miaou !

Il y a beaucoup d’idées dans ce film. Beaucoup de bonnes idées. Peut-être même un peu trop : il accumule à un rythme effréné les références, les symboles, les personnages pittoresques... Mais c’est au détriment du récit, qui se retrouve étouffé sous le poids de cette générosité excessive.

À trop jongler entre la fable, le délire surréaliste et une dure chronique des relations intercommunautaires, le film manque d’unité, et Sfar finit par s’embarquer dans un slalom confus qui largue petit à petit le spectateur, à mesure que la conclusion approche. C’est dommage, mais qu’importe : on retiendra surtout l’humour chaleureux et le merveilleux message humaniste de la première moitié du film.

Aucun commentaire: